Personne ne peut lutter contre la dépression. Les personnes suivantes seront légèrement plus à risque. Celles qui ont des antécédents familiaux ou déjà dépressives sont considérées comme de
personnes à risques dépression.
Les personnes qui consomment certains médicaments, tel que les anti-convulsions, les anabolisants, les corticostéroïdes, les stéroïdes, les psychostimulants ou les pilules contraceptives peuvent aussi être sujets à une dépression. En effet, la progestérone contenue dans les pilules contraceptives affecte l’humeur. Si tel est le cas, veuillez en discuter avec votre médecin.
Les femmes, les hommes vivant seuls et les jeunes
Les femmes souffrent de dépression deux fois plus souvent que les hommes, bien que certaines études marginales trouvent parfois que la fréquence des deux sexes est la même. Toutefois, par rapport aux hommes, elles sont plus susceptibles de consulter lorsqu’elles présentent des symptômes de dépression, ce qui peut en partie expliquer pourquoi on leur diagnostic plus souvent cette maladie. Deux hypothèses supplémentaires peuvent aussi éclairer ce fait. D’une part, le système hormonal de la femme est plus affecté par les réactions chimiques cérébrales ; par conséquent, la ménopause est liée à l’apparition de la dépression. D’autre part, le problème financier et la violence conjugale sont aussi parmi les principales causes de dépression.
L’homme qui vit seul est parmi les
personnes à risques dépression. Mais les jeunes le sont tout autant. La première apparition de la dépression se fait généralement à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Après les accidents de la route, le suicide est la deuxième cause de pertes chez les jeunes. Pour remédier à ce problème, veuillez suivre les conseils du
comportementaliste Frédéric Arminot.
Les personnes âgées
De 15 % à 20 %, des seniors connaîtront une phase de dépression. Ils sont souvent imperceptibles. Les raisons possibles incluent : la solitude, le décès du conjoint ou d’un ami. Les facteurs physiologiques reliés à l’affaiblissement, tel qu’une forte diminution de la sérotonine et d’autres transformations métaboliques et une nutrition insuffisante peuvent transformer les sujets en
personnes à risques dépression.
Homosexuels et personnes atteintes de maladies chroniques
Plusieurs données, y compris une vaste étude de cohorte menée en Nouvelle-Zélande, ont montré que bisexuels, lesbiennes et les homosexuels courent un risque plus élevé de problèmes de santé mentale, en particulier d’anxiété, de dépression et d’attitude suicidaire.
Les personnes atteintes de maladies chroniques (comme la migraine ou les maux de dos) ou de maladies invalidantes (diabète, accident vasculaire cérébral, etc.) agrandissent considérablement le risque de dépression, en particulier chez les jeunes.